Le cycle de l’eau en 4 étapes

En partant d’un papier aquarelle d’au moins 300 gr, complètement saturé en eau, on peut observer les 3 étapes suivantes au fur et mesure de l’évaporation de l’eau.

Stade 1 : Papier Brillant / Mouillé

🗒️ Aspect du papier :
→ Les premières minutes, le papier est saturé d’eau, il est très brillant.
L’eau dépasse la surface du papier et brille comme un miroir sous un éclairage rasant. On voit à peine les grains du papier.
→ Puis, peu à peu, le papier commence doucement à boire l’eau, il reste brillant même si les grains du papier commence à émerger lentement.

Aspects du papier durant le stade N° 1 BRILLANT / MOUILLÉ

🎨 Comportement des pigments :
→ Les pigments voyagent dans l’épaisseur du film d’eau, car l’eau est encore à la surface du papier, ils peuvent circuler dans toutes les directions et se mélanger.
Ils flottent dans leur élément et réagissent de façon totalement aléatoire !
→ Les couleurs vont perdent de leur intensité : +/- 40 % !
Plus vous diluez votre couleur, plus elle est difficile à contrôler et s’éclaircit en séchant (dans l’eau, les pigments se dispersent.)

✔︎ C’est le bon moment pour :
→ On peut poser une première couche de couleur / voile de couleur (qui deviendra très clair en séchant).
→ Emmener les pigments où l’on veut et créer des accidents, mélanger des couleurs.
→ Ne pas hésiter à bouger le papier et à le tourner pour déplacer les pigments.
→ Intéressant pour faire des fonds colorés très légers, poser des masses.
→ Phase très amusante et fascinante !
→ Dans cette étape, on est assez libre, pas trop de danger, on peut facilement ajouter ou retirer de la couleur, remouiller le papier si besoin.

✘ Ce n’est pas le bon moment pour :
→ Ne tirez pas vos blancs dans ce stade, car le papier étant encore recouvert d’une fine pellicule d’eau, ils vont fuser et disparaitre. Attendez le stade 2 ou 3.
→ Vouloir faire des détails précis ou essayer de contrôler quoi que ce soit.
Dans ce stade mouillé, les pigments sont impossibles à maitriser ! 🙃

Essai de retrait de blancs au pinceau qui disparaissent au stade brillant.

⚠️ Attention :
→ Ce sont toujours les côtés de la feuille qui sèchent en premiers, il faut donc toujours les travailler en premier.
→ À bien absorber les excédants d’eau au niveau des scotches.

💧 Consistances :
On voit dans le tableau suivant qu’au stade BRILLANT / MOUILLÉ les pigments se comportent différemment en fonction de leur consistance :
→ Plus les couleurs sont diluées, plus elles fusent et s’éclaircissent.

Stade 2 : Papier Satiné / Humide

🗒️ Aspect du papier :
→ Le papier est encore humide dans les creux et commence à sécher sur les bosses. Il commence tranquillement à “boire” l’eau.
→ On perçoit bien les rugosités du papier.
→ Il faut vraiment faire bouger le papier sous la lumière pour réaliser qu’il est encore un peu mouillé. Il ne brille plus autant, il est SATINÉ.
→ Si on pose le doigt sur le papier, le doigt est mouillé.

🎨 Comportement des pigments :
→ Les pigments commencent lentement à se déposer sur le papier, mais ne sont pas encore fixés dans les fibres.
→ Les pigments sont plus faciles à maitriser que dans le stade Brillant/Mouillé.
→ Avec des couleurs bien diluées, on peut encore obtenir de belles fusions.

✔︎ C’est le bon moment pour :
→ C’est le moment de travailler avec des pigments crémeux pour obtenir des effets intéressants, des contours flous et des couleurs intenses.
→ On peut commencer à tirer quelques blancs avec un pinceau un peu nerveux et propre, trempé dans l’eau puis légèrement essuyé.

C’est le bon moment pour tirer des blancs léger aux contours diffus.

✘ Ce n’est pas le bon moment pour :
→ Rajouter de l’eau ou des couleurs trop diluées qui vont créer des auréoles ou des démarcations (bordures de couleurs très pigmentées).

⚠️ Attention :
→ Ici, on peut facilement faire des auréoles par accident.
Si non volontaires, ces taches sont difficilement rattrapables. Aspirez bien les gouttes !
→ Il faut travailler rapidement, car ce stade ne dure pas longtemps !

💧 Consistances :
On voit dans le tableau suivant qu’au stade SATINÉ / HUMIDE les pigments se comportent différemment en fonction de leur consistance.
→ Les pigments sont plus faciles à maitriser qu’au stade 1 tout en proposant une belle gamme d’effets en fonction de leur dilution.

Stade 3 : Papier Moite / Mat

🗒️ Aspect du papier :
→ En apparence, le papier peut sembler sec, mais il est encore gorge d’eau à cœur : il est moite.
On le perçoit en approchant le dos de la main. Le papier paraît froid.
→ Le papier ne brille plus, il est parfaitement mat.

🎨 Comportement des pigments :
→ Les pigments sont aspirés par les fibres du papier qui se contractent en séchant.
En ajoutant de l’eau, ils peuvent de nouveau s’échapper et se déplacer dans le liquide.

✔︎ C’est le bon moment pour :
→ Le stade Moite/Mat est idéal pour tirer des blancs quasi parfaits !
Mouillez légèrement la zone avec un pinceau peu nerveux, puis retirer les pigments avec un pinceau plus sec.

C’est le meilleur moment pour tirer des blancs lumineux quasi parfaits !

✘ Ce n’est pas le bon moment pour :
→ Vouloir faire des fusions sur des précédents lavis encore humide.

⚠️ Attention :
→ Malgré les apparences, votre papier n’est pas encore complément sec. Soyez prudent.

💧 Consistances :
On voit dans le tableau suivant qu’au stade MAT/MOITE les pigments se comportent différemment en fonction de leur consistance.
→ Ils sont de plus en plus maitrisables tout en gardant la possibilité de faire varier leurs effets.

Stade 4 : Papier Sec

🗒️ Aspect du papier :
Le papier est complément sec, et ne gondole plus.

🎨 Comportement des pigments :
Travailler sur un papier sec permet un contrôle précis des contours et des détails, les pigments sont faciles à contrôler grâce à la goutte.

✔︎ C’est le bon moment pour :
→ Pour superposer plusieurs couches de lavis colorés, réaliser des fondus et ajouter des éléments avec plus de précisions et de détails.

✘ Ce n’est pas le bon moment pour :
→ Sur un papier sec, ce n’est plus le bon moment pour tirer des blancs : trop tard !

⚠️ Attention :
→ Dès que vous posez un nouveau lavis de couleur, la zone concernée retombe stade n°1 !

Tableau de retrait des blancs en fonction des stades :

▪️ Pour vous aider à choisir le bon stade du cycle de l’eau pour tirer vos blancs, voici un petit tableau comparatif :

Les meilleurs moments du cycle pour tirer vos blancs sont les stades 2 et 3.

Merci à Francois Clément d’avoir partagé sa fiche de cours sous forme de map.
**VOUS POUVEZ LA TÉLÉCHARGER EN CLIQUANT ICI**

🛫 À vous de jouer maintenant !

▪️ Prenez des notes dans votre carnet de formation.

✔︎ Expérimenter par vous-même le cycle de l’eau :
▪️ Téléchargez et imprimez les modèles de fiches en cliquant ICI 🖨

☝️ Réalisez bien une fiche pour chaque stade (ne faites pas tous vos tests sur la même fiche).

📸 Une fois vos tests terminés, envoyez une photo de vos réalisations (dans les commentaires ci-dessous).
✔︎ VEUILLEZ INDIQUER VOTRE NOM et PRÉNOM (pour que je puisse reconnaitre chacun).

▪️ Si vous avez une question ou un doute, laissez un commentaire.
▪️ Puis, une fois que vous êtes prêt.e, cliquez sur le bouton ci-dessous pour passer à la leçon suivante.

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PLAN DE VOL

Cet article a 38 commentaires

Gaëlle P Répondre

Bonjour Joanaa,

Compliqué cet exercice mais il permet de voir tous les nombreux facteurs qui entrent en jeu: le papier, l’eau, le séchage , les différentes aquarelles etc etc. J’ai du essayer, puis laisser un peu de côté pour y revenir… Ça mériterait de poursuivre encore l’exercice mais je vais tester tout ça avec la suite!
1. Joanaa Répondre
  
  @Gaëlle
  
  Quand vous réalisez ce genre de test, il faut veiller à bien vérifier l’état de séchage du papier pour chaque type de dilutions et remouiller le papier si besoin.
  Sinon le risque, c’est qu’arrivé au jus, le papier soit quasiment sec… (ex : au stade 2 de vos essais).
  Bravo pour vos tests ! N’hésitez pas à réitérer l’exercice sur des papiers différents pour explorer davantage.
Sarah Répondre

Bonjour Joanaa,
Voici mes derniers exercices réalisés, à présent, je vais pouvoir passer aux exercices pratiques de la fin de la formation 🙂
J’ai eu un peu de mal avec le stade 3 que j’ai dû recommencer trois fois, ça m’a permis de bien observer le cycle de l’eau sur le papier et de mieux différencier chaque stade.
Reste plus qu’à mettre tout ça en pratique !
1. Joanaa Répondre
  
  @Sarah
  Oui, il faut être bien concentrée pour bien reconnaitre les différents stades et travailler rapidement.
  Hâte de voir vos prochaines réalisations Sarah !
François CLEMENT Répondre

Joanaa, mes derniers exercices, sur les blancs dans l’humide et pour boucler votre cours. (je vous adresserai quelques exercices pratiques de « a vous de jouer »que je compte réaliser à partir de vos propositions).
J’ai beaucoup appris au long de cette formation. Des éléments très concrets, de base en effet, qui me sont très utiles. Mais je vous en ferai un bilan plus détaillé plus tard. En tout cas merci beaucoup Joanaa pour ce cours et votre accompagnement technique et bien encourageant et chaleureux !
1. Joanaa Répondre
  
  @François
  Merci à vous François pour votre investissement, votre gentillesse et vos super retours sur les cours. Je suis ravie de vous avoir accompagné dans votre apprentissage de l’aquarelle et d’avoir pu constater vos progrès.
  Je reste à votre disposition si besoin et surtout…, continuez de pratiquer !!
François CLEMENT Répondre

Joanaa,
Voici de nouveaux essais sur papier coton. J’ai encore beaucoup à m’exercer, mais je pense avoir bien assimilé les éléments théoriques et pratiques du cycle de l’eau, et je sens que je parviendrai un jour à une bonne pratique !
1. Joanaa Répondre
  
  @François
  Bonjour François, bravo pour vos nouveaux essais. Je pense également que vous avez bien assimilés les éléments théoriques, ne reste plus qu’à les mettre en pratique ☺️
  Pour cela, je vous invite à réaliser les aquarelles du dernier chapitre de la formation.
  Hâte de découvrir vos aquarelles !
François CLEMENT Répondre

Joanaa,
C’est en effet très amusant l’humide dans l’humide !
Une petite pochade en 15 minutes, le temps que le papier change de degré d’humidité !
1. Joanaa Répondre
  
  @François
  Sympa vos effets obtenus dans le jaune et le bleu ! Des pistes à explorer 😉
François CLEMENT Répondre

Bonjour Joanaa,
L’humide sur humide paraît en effet demander une grande expérience ! D’abord de bien percevoir les différents degrés d’eau sur le papier. Celui-ci semble sécher de façon non uniforme laissant des zones brillants-mouillés sur une feuille plutôt satinée par exemple. Donc quand vraiment intervenir ?
Ensuite le degré de dilution et la charge du pinceau en eau… Deux paramètres à bien maîtriser !
Voilà mes exercices après bien des essais ,mais j’ai encore beaucoup à apprendre.
J’ai travaillé sur papier 300 cellulose : il gondole un peu en sèchant. Je vais essayer le coton.
Je m’attaque maintenant aux fiches de retrait de blanc ! Puis aux synthèses !
1. Joanaa Répondre
  
  @Francois
  Bonjour François, oui ce chapitre est complexe, car il faut rester attentif a beaucoup de données et réajuster sans cesse.
  
  Pour peindre dans le stade satiné, veillez justement à ce que toutes les zones du papier soient bien humides au même stade.
  → Si besoin, humidifier à nouveau la zone concernée avec un pinceau imbibé d’eau et attendre le stade souhaité.
  
  Concernant le degré de dilution de la couleur et la charge en eau, veillez à préparer vos couleurs en amont (vos jus, crèmes et laits doivent déjà être prêts sur la palette).
  
  Votre papier aux stades humides et moites semble être déjà bien trop sec. En effet, vos couleurs en jus devraient fuser beaucoup plus (ce qui n’est pas le cas sur vos essais).
  → Le papier 100% coton sèche moins vite, vous devriez être plus à l’aise pour vous faire la main.
  À bientôt !
  1. François CLEMENT Répondre
    
    Merci de vos remarques et conseils. Je vais m’y remettre pour les appliquer !
    1. Joanaa Répondre
      
      Merci François !
Bruno Répondre

Bonjour Joaana
J’ai oublié de vous demander pour le retrait des blancs. On les retire plutôt sur une texture lait ou jus….
1. Joanaa Répondre
  
  @Bruno
  Bonjour Bruno, les retraits de blancs se font plutôt sur une texture lait. Quoique l’on puisse les effectuer sur les deux.
bruno Répondre

bonjour Joanaa
je pense avoir terminé mes cours sur cette formation très riche en apprentissage, il reste à pratiquer maintenant, encore merci pour la qualité du travail que vous proposez.
j’ai essayé de récapituler sur les fiches les actions à mener ou à ne pas mener pour avoir tout sur le même visu en attendant d’avoir les bons réflexes.

à bientôt Joanaa
1. Joanaa Répondre
  
  @Bruno
  Félicitations Bruno d’avoir achevé cette formation sur l’aquarelle (pas des plus faciles !). Ne reste plus qu’à pratiquer à présent !
  Au plaisir et bravo pour votre investissement.
Violaine J Répondre

Bonjour à tous,
Voici les fiches mémo: cycle de l’eau
Les pigments du bleu d’indanthrène semble très léger, ils fusent très vite, il ne me semblait pas que cela viennent de la dilution.
Oups j’ai un peu bougé la fiche dans le mouillé! 😮
Pour les fiches de retrait je suis très surprise de la différence entre papier cellulose sur lequel je travaillait avant et coton. là ou le retrait est encore possible sur cellulose il est impossible sur coton( papier Fontaine)! Par contre cela semble faciliter une nouvelle application de lavis mouillé sur sec qui très compliqué sur du cellulose.
Magnifiques auréoles également sur coton en phase humide.

Les fiches vont être très utiles pour se souvenir et préparer les futures aquarelles.

Toutefois une petite vidéo démonstrative aurais été accueilli avec plaisir, cela permets d’appliquer les bons geste. Par exemple je n’était pas sûr si il fallait faire se toucher les 3 points.

Merci pour ces exercices très utiles et très simple.
Je vais pouvoir réétudier le livre d’Eva Karpinska sous un regard nouveau 😉
1. Joanaa Répondre
  
  @Violaine
  → Le bleu d’indanthrène est un pigment organique de synthèse très fin et transparent qui se disperse facilement.
  → Le papier cellulose est utilisé par beaucoup d’artiste travaillant avec la technique humide sur humide, justement pour cette qualité de retraits des blancs.
  → Je prévois une série de vidéos explicatives dans les prochaines mises à jour de la formation. Merci de votre retour.
  Faire se toucher les 3 points permet de constater les fusions 😉
  → Pour une meilleure approche, j’ai simplifié les différentes étapes du cycle de l’eau. Ewa Karpinska en utilise au moins 7 dans son travail !
  Je vous souhaite de belles explorations de cette technique fascinante.
Dominique ROMBAUT Répondre

Merci Joanna. Je vais d’abord tout tester avant de poser d’autres questions, car pour l’instant tout n’est pas clair et c’est en expérimentant que je comprendrai.
1. Joanaa Répondre
  
  @Dominique
  Bien d’accord Dominique ! Il faut sauter dans la piscine pour apprendre à nager 😉
Chardon Répondre

Merci pour votre retour.
J’ai utilisé de la cire et je suis contente du résultat pour le scarabée.
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon ☺️
Chardon Répondre

fin
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  Merci pour le partage de votre scarabée, quelles belles fusions dans le turquoise ! Vous avez utilisé de la cire pour les blancs ?
Chardon Répondre

suite cours semain8
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  Bien
Chardon Répondre

suite envoi
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  👍
Chardon Répondre

suite cours
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  Merci pour le partage de vos tests.
Chardon Répondre

suite
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  👍
Chardon Répondre

Bonjour Joanaa,
Tous mes meilleurs voeux aquarellés pour 2025!
Voici le dernier cours de la semaine 8.
Maintenant il n’y a plus qu’à mettre en place toutes les techniques apprises pendant 8 semaines.
1. Joanaa Répondre
  
  @Chardon
  Oui Hary ! Ya plus qu’à !
Dominique ROMBAUT Répondre

Bonsoir Joanna,
Tout d’abord je vous remercie pour vos vœux et à mon tour je vous souhaite le meilleur pour l’année 2025.
En regardant les photos j’ai l’impression qu’on ne scotche pas le papier, de toute manière je pense que comme il est mouillé il n’adhérerait pas, mais ne gondole-t-il pas au fur et à mesure qu’il sèche ? Y a t il un moment où il faut scotcher ?
Le papier ayant été trempé une fois, peut on le retremper pour par exemple faire d’autres fusions ? Si oui combien de fois peut on le tremper pour que ce soit efficace ?
Je n’ai pas encore expérimenté le papier trempé.
A bientôt
Dominique
1. Joanaa Répondre
  
  @Dominique
  → Difficile d’utiliser des scotchs lorsque l’on trempe le papier, ils ont tendance à ne plus adhérer correctement.
  → Au fur et à mesure que le papier sèche, il va effectivement commencer à gondoler. La bonne nouvelle, c’est que comme il est très imbibé d’eau, vous pourrez travailler longtemps (jusqu’à plusieurs heures) avant qu’il ne sèche complètement.
  → Au cas où le papier venait à sécher trop vite pendant que vous peignez, vous pouvez remouiller la surface sur lequel il est posé, ainsi que le dos du papier avec un pinceau chargé d’eau propre.
  → Une fois totalement sec, vous pouvez le retremper entièrement si besoin, autant de fois que vous le souhaitez.
  
  Merci pour vos vœux.